L’immigration devient un sujet central, et qui plus est un sujet qui fâche. La montée des partis euro-septiques et/ou anti-immigration n’exprime pas qu’un ras le bol vis à vis des pouvoirs en place mais démontre aussi que les questions de la souveraineté, de l’identité et de l’immigration irriguent à présent toutes les sphères de la population et se placent bientôt au centre des inquiétudes.



Pour les résultats les plus marquants :
En France, le FN obtient 24 sièges en étant premier dans 6 circonscriptions sur 8 (et deuxième sinon) avec une moyenne d’environ 25,5%.
Au Royaume-Uni, l’UKIP obtient le score record de 27,5%.
Aux Pays-Bas, le PVV n’est que troisième mais obtient tout de même 13,5%.
Au Danemark, le Parti Populaire Danois obtient le score impressionnant de 26,7%.
En Italie, le Mouvement 5 Etoiles obtiendrait 25,5% et la Ligue du Nord 6%, soit 31,5% au total.
En Autriche, le FPÖ n’est que troisième mais avec un impressionnant résultat de 20,5%.
En Finlande, le Parti des Vrais Finlandais obtient 12,9%.
En Grèce, l’Aube Dorée se situerait autour de 9,3%.
En Hongrie, le Jobbik obtient 14,7%.
En Pologne, Droit et Justice obtient 31,8%.
En Slovaquie, le Nova (6,8%), Liberté et Solidarité (6,7%) et les nationalistes du Parti national slovaque (3,6%) et du Parti populaire-Notre Slovaquie (1,7%) obtiennent un total de 18,8%.
D’autres pays d’Europe voient aussi une apparition ou une légère montée des partis euro-septiques et/ou anti-immigration bien qu’elle ne soit pas aussi impressionnante (on pense à l’euro-septique AFD allemand qui entre au parlement avec 7% des voix, ou encore le KNP polonais qui emporte 7,2% des voix ou les nationalistes du Démocrates Suédois qui obtiendraient environ 9,7%).
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