Le nombre de personnes déplacées à cause de conflits violents est à son niveau le plus haut depuis la Deuxième Guerre mondiale, relate un nouveau rapport de l’Agence de Nations unies pour les réfugiés.
Fin 2013, on compte plus de 51 millions de personnes dans le monde déplacées à la suite de violences dans leurs pays, rapporte The New York Times. Le quotidien reprend le principal enseignement d’un rapport publié le 20 juin, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, par l’agence des Nations Unies en charge de la question.
Parmi ces 51 millions de réfugiés, quelque 33,3 millions de personnes ont fui une zone de conflits mais sont restées dans leur propre pays, et ainsi 16,7 millions se sont réfugiés dans les pays voisins. Le directeur de l’Agence de Nations unies pour les réfugiés, António Guterres, explique que la moitié des réfugiés sont désormais des enfants – le plus haut niveau en une décennie.
Le rapport constate également que le nombre de réfugiés à être retournés dans leurs pays en 2013 est l’un des plus bas de ces dernières années, note le quotidien américain, même dans des pays où les conflits sont officiellement terminés. Par exemple, l’Iran et le Pakistan accueillent plus de 2,5 millions de réfugiés afghans ; plus de 6 millions d’Afghans continuent à vivre en exil depuis cinq ans et plus…[…]