France

Nouveaux bilan et chiffres 2013 de la drépanocytose de l’AFDPHE

Le bilan annuel 2013 de l’AFDPHE (Association Française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant) vient d’arriver, et les chiffres qu’il nous offre au sujet de la drépanocytose sont conformes à nos prévisions :

On constate une hausse par rapport à 2012 de +1,3 point au niveau national et de +2 points en Île de France :

« En métropole, 35,7 % des nouveau-nés sont ciblés, ce pourcentage varie de 7,33 % en Bretagne à 67.9 % en Ile de France, en fonction des différentes origines géographiques représentées dans la population. » (AFDPHE)

Et il faut préciser que ces chiffres ne concernent pas les couples mixtes ni les couples est-asiatiques (Viet-Nam, Cambodge, Laos Chine etc). Et selon l’Insee les nouveaux-nés d’un parent est-asiatiques sont 2 fois plus nombreux que les nouveaux-nés d’un parent Grec ou Italien. 

« Origine géographique des populations concernées par la drépanocytose :

Départements d’Outre-Mer, Antilles, Guyane, Réunion
Tous les pays d’Afrique Noire, Cap Vert
Amérique du Sud (Brésil), Noirs d’Amérique du Nord Inde
Océan Indien, Madagascar, Ile Maurice, Comores
Afrique du Nord, Algérie, Tunisie, Maroc
Italie du Sud, Sicile, Grèce, Turquie
Moyen-Orient, Liban, Syrie, Arabie Saoudite, Yémen, Oman

Actuellement pour que le nouveau-né soit testé
1- les deux parents doivent être originaires d’une région à risque
2- un seul des deux si le deuxième n’est pas connu
3- s’il existe des antécédents de syndrome drépanocytaire
majeur dans la famille
4- si un doute existe pour les critères 1, 2, 3. »

(merci à Adam en commentaire sur le site)

http://www.afdphe.org/sites/default/files/bilan_activite_2013_0.pdf

Les nouveautés de la réforme du droit d’asile

Entre autres mesures, le texte prévoit la répartition des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire , sans leur laisser le choix de la région (donc remplacement de population dans les campagnes, ce qui n’est pas sans rappeler la fameuse « rumeur du 9-3« ). S’ils refusent l’hébergement proposé ou s’ils n’en sollicitent pas, les demandeurs perdront leurs allocations. Une disposition déjà vivement critiquée par les associations. Les autres mesures principales sont :

La création d’un titre de séjour pluriannuel

Mesure phare du texte sur le droit des étrangers: la création d’un titre de séjour pluriannuel, l’une des promesses de campagne de François Hollande. L’objectif est de faciliter la vie des étrangers et faciliter leur intégration en leur évitant des passages à répétition à la préfecture pour le renouvellement de leur titre de séjour. Un système gagnant-gagnant qui permet aussi le désengorgement des préfectures, qui enregistrent chaque année cinq millions de passages devant leurs guichets.

Après la délivrance d’un titre de séjour d’un an, le texte prévoit l’octroi aux étrangers en situation régulière d’un titre valable de deux à quatre ans. Du côté associatif, les critiques s’élèvent. Les organismes d’aide aux étrangers auraient préféré que la délivrance de la carte de résident, valable dix ans, soit privilégiée.

Autre mesure annoncée, la mise en place d’un parcours d’accueil et d’intégration qui peut durer jusqu’à cinq ans et qui augmente le niveau de langue exigé des étrangers. Concernant le volet de la lutte contre la fraude, le projet de loi prévoit la création d’un droit de communication pour les préfectures, qui pourront enquêter et recueillir des informations auprès d’autres administrations.

La restauration d’un système d’asile «à bout de souffle»

Le deuxième projet de loi présenté ce mercredi porte sur le droit d’asile, un droit reconnu par la constitution mais qui accuse de nombreux dysfonctionnements. Le texte a vocation à restaurer un système d’asile «à bout de souffle», comme le qualifiait en mai 2013 le ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls.

Lenteurs dans l’instruction des demandes, manque de moyens ou encore problèmes d’hébergement, le système d’asile français est complètement engorgé et peine à absorber des demandes en constante augmentation. En 2013, la France a enregistré plus de 66 000 demandes d’asiles, contre 35.500 en 2007.

L’objectif de la réforme: enrayer le phénomène d’engorgement généré par ces flux qui rend le système d’asile inefficace et inégalitaire. Aujourd’hui, un demandeur d’asile doit attendre environ deux ans pour que sa demande soit traitée. Pendant ce temps, il est logé en Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) ou bénéficie d’un logement d’urgence. Avec la réforme, le but est de ramener ce long délai à neuf mois mais aussi de créer de places supplémentaires dans les CADA.

20minutes.fr

Nouveaux chiffres sur le taux de natalité allogène et indigène

Nous possédions déjà des estimations du taux de natalité grâce à M. Jacques Dupâquier, travaillant pour l’Institut de France, et estimant le taux d’enfants par femme d’origine française ou européenne entre 1,6 et 1,7 (avec une préférence pour 1,6) tandis que le taux des femmes d’origine extra-européenne devait se situer autour de 3,4, soit au moins le double, pour une moyenne nationale située à 1,81.

Plus de détails sont apportés par M. Yves-Marie LAULAN, économiste, géopoliticien, démographe, ancien directeur général du Crédit municipal de Paris et ex-président du Comité économique de l’OTAN et ayant travaillé avec Jacques Dupâquier. Selon lui en effet, le taux de 3,4 enfants par femme d’origine extra-européenne est différent selon l’origine de la personne. La taux des femmes d’origine maghrébine serait de 2,7 (déjà bien supérieur à celui des allogènes) et celui des femmes originaires d’Afrique noire serait quant à lui de 4,2. Ces chiffrent semblent en accord avec les observations et entrent en résonance avec d’autres estimations existantes ainsi qu’avec les chiffres déjà présents sur ce site.

Citation :

La presse publie régulièrement des communiqués de victoire à propos du taux de natalité français. Que faut-il en penser ?

Y-M Laulan : Nous avons le taux de fécondité le plus élevé d’Europe : 1.81%, ce qui permet à l’Insee et au Figaro d’écrire que nous sommes les champions. Mais en réalité, sur 830 000 naissances recensées en France en 2006, 165 000 venaient de cette population issue de l’immigration.

En réalité, le taux de fécondité de la population française « de souche » voisine celle de la Grande Bretagne, à 1.6%.

Celui des Maghrébines en France est de 2.7% et celui des Noires d’origine africaine, 4.2%.

Michèle Tribalat, qui a longtemps travaillé à l’INED, a montré dans une étude publiée voilà trois ans que 31% des jeunes de moins de 20 ans en Île de France et 18% à l’échelle nationale, sont originaires de l’Afrique noire, du Maghreb et de Turquie.

Dans 30 ans, nous aurons passé la barre des 50%. Sans cet apport, nous ne serions pas champions d’Europe ! Cette situation aura des conséquences évidentes sur les mœurs l’économie et la politique comme l’a bien compris le parti socialiste.

Chiffres : Institut de France (J. Dupâquier) et Y.-M. Laulan. Source du texte ICI.

France : des associations s’inquiètent de la création de titres de séjour pluriannuels pour les étrangers

drapeau FranceLa Cimade s’inquiète, avec 156 autres associations, du projet de loi sur l’immigration, qui devrait être présenté mi-juillet en conseil des ministres par Bernard Cazeneuve. Dans une campagne lancée mardi 24 juin, l’organisation de solidarité avec les migrants et demandeurs d’asile en France, ainsi que d’autres structures comme la Ligue des droits de l’homme et le Secours catholique, dénoncent la création de titres de séjour pluriannuels et demandent que la carte de résident de dix ans redevienne la norme…

[…] Le manifeste des associations, intitulé « Pour un titre de séjour unique, valable 10 ans, délivré de plein droit », rappelle les principes qui ont porté la loi de 1984, qui instaurait l’accès à une carte de résident permettant aux immigrés de s’intégrer visiblement. Celle-ci est toujours en vigueur aujourd’hui mais est considérée comme « détricotée » par les lois immigration successives de 1993, 2003 et 2006.

Ainsi, d’après les chiffres du ministère de l’intérieur, les cartes de résident constituaient 42,7 % des titres de séjour délivrés aux étrangers admis pour la première fois sur le territoire français en 1994, contre 9,2 % seulement en 2013 (sans compter les immigrés algériens, qui relèvent d’un accord bilatéral). Aujourd’hui, selon Antoine Math, économiste à l’Institut de recherche économique et sociale et spécialiste des enjeux sociaux liés à l’immigration, « il n’y a plus d’accession à la carte de résident de manière automatique »…

Le Monde

Demandes d’asile : la France toujours débordée

Demandeur d'asile en situation précaireHausse des demandes, délais d’instruction très longs, coût élevé : le bilan 2013 sur la demande d’asile publié aujourd’hui témoigne d’une situation toujours aussi chaotique. Une loi est en préparation.

Le drame de l’île italienne de Lampedusa et l’extravagante histoire de Leonarda, à des niveaux très différents, révèlent qu’il est urgent de réformer le dispositif législatif français du droit d’asile. L’année dernière, selon le rapport 2014 de l’association Forum réfugiés-Cosi présenté aujourd’hui, la France était le deuxième pays européen en nombre de demandes d’asile : 66 251 personnes (mineurs compris), soit 45 698 dossiers à traiter en 2013. « La demande d’asile est en train d’exploser parce qu’elle est utilisée à des fins d’immigration. Pour sauver ce droit, il faut le réformer », avait expliqué en novembre dernier le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. […]

DNA.fr

Effets secondaires du remplacement : la charcuterie en crise pour raisons confessionnelles

Gaulois élevageLes industriels de la charcuterie ont connu la « pire crise de leur histoire » en 2013, avec suppressions d’emplois et baisse de la production.

Tous les chiffres sont dans le rouge : production en repli de 1,4%, 1.100 emplois supprimés, des investissements en chute libre (-40%) par rapport aux dernières années et des exportations en baisse de 5%. Les industriels de la charcuterie ont connu en 2013 une année noire, s’est alarmée mardi 17 juin leur fédération (Fict).

[…] « Le bannissement de la charcuterie en restauration collective pour des raisons confessionnelles ces trois/quatre dernières années pèse et on n’arrive pas à redresser la barre », commente Robert Volut. L’année en cours ne s’annonce pas meilleure, prévient-il, surtout si la guerre des prix dans la grande distribution continue ainsi…

RTL.fr

Immigration en Europe en cinq images (France TV Info)

Drapeau UENicolas Sarkozy a fait une apparition remarquée dans la dernière ligne droite de la campagne pour les élections européennes. Dans une tribune publiée jeudi 22 mai par Le Point, l’ancien président fait plusieurs recommandations et plaide, comme il l’avait déjà fait, pour une refondation de l’espace Schengen :

« Nous ne pouvons plus continuer (…) à faire semblant de croire qu’il est encore possible d’accueillir ceux qui le souhaitent, écrit-il. Et de proposer : C’est une évidence qu’il faut suspendre immédiatement Schengen 1 et le remplacer par Schengen 2 auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu’après avoir préalablement adopté une même politique d’immigration. » Francetv info propose cinq visualisations pour mieux comprendre la situation.

Les principales portes d’entrée dans l’Union européenne

Frontex, l’agence de surveillance des frontières européennes, a dressé une liste de huit passages principaux par lesquels transitent les immigrés illégaux. Ces points de passage sont répartis sur les fronts méditerranéen et oriental de l’UE. La route la plus tristement connue est la « centre-méditerranéenne ». « Cette voie d’accès vise l’île italienne de Lampedusa, située à proximité des côtes tunisiennes et libyennes, mais aussi la Sicile et Malte », a commenté BFMTV, en octobre 2013. Mais la frontière entre la Grèce et la Turquie est historiquement la principale porte d’entrée en Europe. Les principaux points d’entrée sont visibles en rouge sur cette carte.

Points d'entrée immigration clandestine Schengen

L’immigration irrégulière aux frontières de l’UE

[…]Dans le détail, il y a eu 107 365 migrants détectés en 2012, contre 72 437 en 2012. La hausse de 48% est avérée. Marine Le Pen, présidente du Front national, s’était empressée de brandir ce chiffre pour évoquer une « Europe passoire ». Sauf qu’elle n’a pas précisé que l’année 2012 a été particulièrement calme, et que le chiffre de 2013 est proche de ceux enregistrés en 2009 et 2010…

Nombre migrants détectés portes UE

L’immigration dans Schengen et dans l’UE

Nombre migrants longue durée par pays

Entrées d’étrangers, en % de la population totale, en 2011

Nombre d'étrangers en 2011 en pourcentage pop totale

Evolution du nombre de demandeurs d’asile dans l’UE

Evolution nombre demandeurs d'asile UE

France TV Info

49% d’étudiants étrangers en plus sur cinq ans

Origines étudiants étrangersLa France a confirmé en 2012 sa troisième place pour l’accueil des étudiants étrangers, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, se sont félicités aujourd’hui le ministère de l’Enseignement supérieur et Campus France, citant des chiffres de l’Unesco.

L’Hexagone a accueilli ainsi 271.399 étudiants étrangers en 2012, en hausse de 1,2% sur un an et de 49% sur cinq ans. 

« Des réformes fortes ont été engagées pour améliorer l’accueil des étudiants étrangers, et attirer davantage d’étudiants notamment des pays émergents », souligne dans un communiqué la secrétaire d’Etat Geneviève Fioraso.

Elle cite ainsi l’abrogation de la circulaire Guéant, l’enseignement en langues étrangères dans les universités, la délivrance de titres de séjour pluriannuels et la mise en place de guichets uniques sur les campus pour leur faciliter leurs démarches.

Après la publication de la circulaire Guéant, du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n’avaient pas pu obtenir un changement de statut d’étudiant à salarié.

Le Figaro

Augmentation de 25% des dépenses consacrées à l’AME

Dominique Tian, député des Bouches du Rhône, apprend sans surprise l’augmentation de 25% des dépenses budgétaires consacrées à l’AME, aide médicale d’Etat entre 2012 et 2013 :

« C’est ainsi 846 millions d’euros consacrés pour assurer la gratuité des soins à des personnes en situation irrégulière sur notre territoire (75 millions en 2000). Deux postes ont particulièrement augmenté, les soins de ville (+16%) et les frais d’hospitalisation (+26%). L’augmentation de 10% des personnes bénéficiaires de ce dispositif depuis un an montre l’échec de la politique du gouvernement…

Cette disposition est un appel d’air à l’immigration illégale et au tourisme médical. Dans un contexte de crise financière généralisée, au moment où l’on demande à nos concitoyens de faire des efforts, il est difficile de justifier que certaines personnes ne participent pas, même symboliquement, aux efforts demandés au reste de la population. Il n’est pas acceptable qu’un travailleur sans mutuelle, qui paie des cotisations sociales obligatoires, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière. »

Chrétienté.info

Immigration : à quoi devrait ressembler l’Europe en 2050

Un rapport publié récemment par le think-tank « Policy Exchange » démontre que 80% de la croissance démographique est aujourd’hui le fait des minorités ethniques en Grande-Bretagne, une tendance qui les amènerait (d’après estimation) à représenter un tiers des Britanniques en 2050. Une évolution à la hausse qui est aussi envisageable pour d’autres pays d’Europe de l’Ouest.

« L’ouest du continent ressemblera de plus en plus aux Etats-Unis avec des grandes métropoles (Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam…) où les minorités pourraient devenir majoritaires à moyen-terme. »

[…] L’Allemagne étant déjà un état multiculturel avec 15,3 millions de personnes d’origine étrangère en 2005, soit 18,5 % de la population totale, ce chiffre va donc progresser de manière conséquente. Il ne serait pas surprenant qu’en 2050, le poids des minorités en Allemagne soit aussi important qu’au Royaume-Uni…

[…] Selon l’Insee (Borrel, Lhommeau, 2010), il y a 11,8 millions personnes d’origine étrangère sur deux générations en France en 2008, soit 19 % de la population [NDLR : considère aussi les européens et ne considère pas les générations suivantes]. Le principal flux entrant en France relevant du domaine du regroupement familial, sauf changement de politique, il est consécutivement voué à se poursuivre à un rythme identique, d’autant plus que la pression démographique dans ses anciennes colonies d’Afrique va s’accentuer dans les décennies à venir, ce qui sous-entend vraisemblablement une augmentation sensible de l’immigration clandestine. Comme le Royaume-Uni et l’Allemagne, la France est donc appelée à devenir un pays avec une part non négligeable de minorités ethniques en 2050, approchant aussi du tiers de la population totale…

[En Espagne], sauf redressement rapide de la situation économique peu probable, l’immigration devrait être limitée dans les prochaines décennies. Cependant, cela n’empêche pas que le caractère multiculturel du pays va se renforcer, étant donné la contribution importante de l’immigration à la natalité du pays (20,4 % de naissances étrangères en 2010).

En Italie, malgré la crise économique, l’immigration continue à un rythme soutenu avec un excédent migratoire de 370 000 personnes en 2012 et va très vraisemblablement se poursuivre du fait d’une très faible fécondité, conduisant à un besoin de main d’œuvre important dans le secteur industriel, qui demeure un point fort de l’économie italienne. Combiné à une contribution croissante à la natalité (13,9 % de naissances étrangères en 2010), le pourcentage des minorités va fortement progresser dans les prochaines décennies, mais essentiellement dans la moitié nord du pays, dont la composition de la population ressemblera beaucoup aux grandes métropoles d’Europe occidentale.

Atlantico

Renaud Camus : la dure réalité du Grand Remplacement (audio)

Renaud Camus

Renaud Camus

Analyse de Renaud Camus pour La Voix de la Russie. Qu’importe que l’on taraude Alain Finkielkraut en réduisant ses constats à des accès d’alarmisme aigus. Qu’importe, comme le fait Alain Soral, que l’on vilipende Renaud Camus en lui reprochant de secouer le symptôme en passant sous silence le diagnostic qui le ferait remonter à la racine du grand malaise…

Ecouter ici :

…S’il y a un fait qui bouleverse aujourd’hui près du quart des Français c’est bel et bien le remplacement progressif, remplacement ethnique, culturel, civilisationnel de la nation française.

J’aurais dû dire qu’il y a remplacement au sein de l’Europe à toute son échelle mais, reprenant une réflexion pêchée dans Mélancolie française d’Eric Zemmour selon laquelle La France n’est pas en Europe, elle est l’Europe, je m’arrêterai sur le cas de notre cher pays. Vous me pardonnerez peut-être mon francocentrisme de patriote incorrigible, car j’ai bien des justificatifs historiques en poche signés Clovis, Charlemagne, Louis IX, Jeanne d’Arc et j’en passe.

Certes, disant A, on devrait dire B. Disant B, on devrait dire A avant. La France se défrancise. A qui la faute ? […]

La Voix de la Russie

Ces villes où les jeunes d’origine extra-européenne frôlent les 100%

Si, d’après l’AFDPHE, le taux des naissances dépistées pour la drépanocytose (et donc issues d’au moins un et plus généralement de deux parents d’origine extra-européenne) est d’environ 66% en 2012 en Île de France, alors que des villes comme Paris ou Versailles obtiennent des taux nettement plus faibles, c’est qu’il existe des villes avec des taux nettement supérieurs. Si l’on met ça en parallèle avec le fait que les européens ont tendance à quitter les zones où ils se sentent en minorité, cela finit par se ressentir d’abord sur les proportions des plus jeunes.

C’est le cas, par exemple, de Mantes-la-Jolie, que la démographe Michèle Tribalat cite comme exemple lorsqu’elle nous parle d’immigration. Selon elle en effet, à Mantes, 95% des jeunes seraient d’origine extra-européenne. Dans ce type de villes, le remplacement de population est donc déjà pratiquement terminé.

La démographe Michèle Tribalat décrit, le 27 janvier 2011 lors d’une audition de commission au Sénat, la modification considérable de la population française, en particulier en Seine-Saint-Denis : la part des jeunes d’origine étrangère est ainsi passée, entre 1968 à 2005, de 11% à 18% en France, de 16% à 37% en Ile-de-France, de 19% à 57% en Seine-Saint-Denis, et de 22% à 76% à Clichy-sous-Bois.

Parmi les jeunes immigrés, ceux qui sont d’origine européenne, et qui étaient largement majoritaires jadis, sont désormais très minoritaires, supplantés par les Maghrébins et les Africains.

« Par exemple, à Mantes-la-Jolie, vous avez moins de 5% des jeunes qui sont d’origine européenne« , annonce la démographe.

M. Tribalat note que la mixité sociale tant souhaitée par nos politiques n’existe pas et n’existera sans doute pas à l’avenir. Elle ne croit pas non plus à un ralentissement de l’immigration, qu’elle semble pourtant juger souhaitable, à cause des conventions européennes. Elle mise finalement tout, de manière plus réaliste, sur l’éducation.

AgoraVox

« Les Français ruinés par l’immigration », le livre de Gérard Pince

« Ce livre […] confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le Prix Nobel d’économie Maurice Allais. »

Gérard Pince est docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement ; il a publié en 2013 un petit livre intitulé Les Français ruinés par l’immigration (éditions Godefroy de Bouillon). Dans cet ouvrage assez aride Gérard Pince a résumé ses analyses de la comptabilité nationale destinées à évaluer l’impact des populations immigrées sur notre économie.

En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.

Contrairement à une antienne récurrente, les étrangers extra-européens n’occupent pas tous les emplois pénibles dont les natifs ne veulent plus ; si 11% d’entre eux travaillent dans la construction (6% des autres), ils ne sont par contre que 1% dans l’agriculture (3% des autres) et 10% dans l’industrie (14% des autres). Enfin 80% des étrangers non-européens occupent des emplois souvent mal payés du tertiaire mais il en est de même pour les natifs peu qualifiés. 

La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.

Polémia

Lancement de l’Observatoire du Grand Remplacement

Il y a à présent des observatoires pour bien des choses, bien des thèmes, qui importent à une partie de la population, à un groupe, ou parfois à tous. On connaît déjà l’observatoire de la christianophobie, de l’islamophobie, mais aussi de la laïcité, de l’islamisation… Il manquait aux Français et aux européens un observatoire du grand remplacement. Peu d’entre eux encore en sont conscients, mais il s’agit pourtant bel et bien d’un immense bouleversement à l’échelle historique, qui au mieux laissera de nombreuses traces, au pire impactera toutes choses irrévocablement.

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